Tenue de cantonnement.

             Tambour du 155e RIF en tenue de cantonnement posant à côté d'un U23.          

Bien que plus relâché, le soldat en cantonnement ne doit pas pour autant négliger sa tenue, c'est ainsi qu'il doit avoir en permanence un couvre-chef (bonnet de police ou "calot", béret, képi ...).

Les tenues de cantonnement sont très variées, la plus basique étant composée de la chemise mle 35 ainsi que du reste de la tenue "classique" (pantalon-culotte ou pantalon golf, brodequins et bandes molletières) mais l'on rencontre également des tenues bourgeron, ainsi que des variantes propres à chaque arme.

 

                              Soldat d'un régiment de forteresse portant la veste de bourgeron mle 38.

 

Une autre variante consiste également à remplacer les brodequins par des sabots ou des espadrilles bien plus confortables. Cet usage était très répandu dans les ouvrages et casemates de la ligne Maginot, les brodequins n'étant que très peu portés à l'intérieur compte tenu du fait qu'ils glissent sur le béton (à cause des semelles cloutées) et produisent un bruit conséquent.

De même, lorsqu’il ne porte pas la cravate, comme c’est le cas pour les mécaniciens pour des raisons évidentes de sécurité, le soldat entrouvre le col de sa chemise.