Secteur défensif d'Altkirch.

 

 

 Etudiée dans les projets initiaux comme une région fortifiée à part entière, la région de Haute-Alsace devait barrer définitivement la possibilité d'un débouché allemand par la Suisse. Cette hypothèse semblant la moins plausible, la réalisation de cette RF a été repoussé en seconde urgence.

Cependant, un deuxième projet est lancé en 1934 avec construction de quatre ouvrages d'artillerie (dont un de 12 blocs) ainsi que de six ouvrages d'infanterie et de 68 casemates. Le projet étant de nouveau ajourné, la 7e région militaire réalise des "centres de résistance" (Sierentz, Bettlach - Oltingue et Roedersdorff - Blochmont) avec sept casemates d'artillerie pour deux canons de 75/93 et 10 blockhaus STG (2 canons de 47mm de marine, 2 mitrailleuses Hotchkiss et 2 FM par blockhaus). En 1937, la construction de trois nouveaux centres de résistance est prévue mais finalement annulée. On préfère alors s'appuyer sur une ligne de casemates autour des centres existants. Se rattachent à ce système les 12 positions d'artillerie (matériels de 155 L mle 1916 et 240 mle 1884) de l'Eichwald battant les ponts de Bâle et Huningue. On ajoutera encore en 1939 13 blockhaus de part et d'autres du massif du Glaserberg.

Le 16 mars 1940, le SD Altkirch devient SF Altkirch.


En 1940, il se trouve dans la zone de la 8e Armée du général Garchery.

Le commandant du secteur est le général Salvan, chef d'état-major : lieutenant-colonel Perrin.

--> Infanterie (lieutenant-colonel Robillot) :

    *12e RIF du lieutenant-colonel Françon, sous-secteur de l'Ill.

    *171e RIF du lieutenant-colonel Demange, sous-secteur de Franken.

 

--> Artillerie (chef d'escadron Breil) :

    *III et IV/159e RAP.

 

--> Génie :

    * 205/1 compagnie du génie.

 

Train : 239/7 détachement auto.

 

 

           

159e RAP.